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Posts du forum

Isabelle Thévenet
27 juil. 2023
In Sources d'inspiration
« Soignez-vous avec la lumière du soleil et les rayons de la lune. Avec le son de la rivière et des chutes d’eau, avec le balancement de la mer et le flottement des oiseaux. Guérissez-vous avec la menthe et les feuilles de menthe, avec le neem et l’eucalyptus. Adoucissez-vous avec la lavande, le romarin et la camomille. Embrassez-vous avec la fève de cacao et une touche de cannelle. Mettez de l’amour dans votre thé à la place du sucre et prenez-le en regardant les étoiles. Guérissez-vous avec les baisers que le vent vous donne et les embrassades de la pluie. Devenez fort avec les pieds nus sur le sol et avec tout ce qui est né de là. Devenez plus malin chaque jour en écoutant votre intuition, en regardant le monde avec votre troisième œil. Sautez, dansez, chantez pour vivre plus heureux. Guérissez-vous avec un bel amour et rappelez-vous toujours… Vous êtes la médecine. » Maria Sabina guérisseuse mazatèque originaire du sud du Mexique Crédit Photo : Paul Leroy POUR APPROFONDIR CE THÈME, DÉCOUVREZ AUSSI : La respiration, un rendez-vous à ne pas manquer, par Catherine Ternaux Se recueillir, par Yves Duteil Être à l'écoute, par Etty Hillesum Le temps du silence et de l'apaisement, Anonyme
Le baume apaisant de la Nature content media
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Isabelle Thévenet
22 mai 2023
In Sources d'inspiration
Etre dans la lenteur, c’est être simplement dans le temps du corps, le temps de l’écoute, le temps de la rencontre, sensible. La lenteur, c’est une densité de l’espace, et une intensité du temps : elle est le rail sur lequel la conscience se pose et voyage au sein du corps. C’est la voie d’accès à la profondeur du corps et à l’émergence de l’intériorité. Elle signe le passage entre le faire et l’être. [...] Expérimenter la lenteur du mouvement sensoriel, c’est changer ses habitudes, sa relation à la vie, c’est sortir de ses schémas moteurs habituels, s’enraciner en soi, créer une intimité avec ce qui nous anime, c’est prendre le temps du mouvement et s’en nourrir. Eve Berger, « le mouvement dans tous ses états » Merci à Diana pour le partage de ce texte. VOUS POURRIEZ AIMER AUSSI : - Etre à l'écoute d'Etty Hillesum - Vivre de Jean Giono - Le temps du silence et de l'apaisement
Eloge de la lenteur... content media
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Isabelle Thévenet
30 nov. 2022
In Sources d'inspiration
Ami, Il n'y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis vous donner et que vous pouvez prendre. Le ciel ne peut descendre jusqu'à nous, à moins que notre coeur n'y trouve aujourd'hui même son repos. Prenez donc le ciel. Il n'existe pas de paix dans l'avenir qui ne soit caché dans ce court moment présent. Prenez donc la paix. L'obscurité du monde n'est qu'une ombre. Derrière elle, et cependant à notre portée, se trouve la joie. Il y a dans cette obscurité une splendeur et une joie ineffables si nous pouvions seulement les voir. Et pour voir, il n'y a qu'à regarder. Je vous prie donc de regarder. La vie est généreuse donatrice, mais nous, qui jugeons ses dons d'après l'apparence, nous les rejetons, les trouvant laids et pesants, ou durs. Enlevons cette enveloppe, et nous trouverons au dessous d'elle une vivante splendeur, tissée d'amour par la sagesse, avec d'abondants pouvoirs. Accueillez-la, saisissez-la et vous toucherez la main de l'ange qui vous l'apporte. Dans chaque chose que nous appelons une épreuve, un chagrin ou un devoir, se trouve, croyez-moi, la main de l'ange ; le don est là, ainsi que la merveille d'une présence sans ombre. De même pour nos joies : ne vous en contentez pas en tant que joies, elles aussi cachent des dons divins. La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleine de beautés au dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la terre ne fait que recouvrir votre ciel. Courage donc pour le réclamer. C'est tout. Mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensemble des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur future patrie. Ainsi, en ce jour de Noël, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations, mais avec la prière : que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s'enfuient. Fra Angelico - Lettre à un ami
Changer son regard content media
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Isabelle Thévenet
12 oct. 2022
In Sources d'inspiration
Lundi matin. Début de semaine assez chargé : plein de choses à penser, à prévoir, à préparer... Qui ne connaît pas ces moments-là ? Le premier mouvement qui vient, c'est de se précipiter et de se mettre à la tâche tout de suite. Et pourtant une autre tâche, au préalable, m'attend : j'ai décidé de pratiquer une courte séance pour expérimenter une nouvelle façon de maîtriser le souffle. Alors je m'y mets. Sur le tapis, débout, je m'inquiète de toutes ces choses à faire qui m'attendent, des pensées éparses me traversent, s'agitent à vide dans tous les sens, on dirait des mouches qui virevoltent dans un bocal... Je commence quand même : "les soucis seront pour demain"...Pour l'instant, ce qui doit me préoccuper, c'est la respiration, la posture, ce n'est pas la tête ! Petit à petit, sans forcer les choses, d'autres pensées viennent et prennent bientôt le dessus et poussent "dehors" les pensées précédentes. A l'esprit brouillé se substitue progressivement un état d'esprit, pas parfaitement yogique, mais disons un peu moins dispersé et un peu plus clair...C'est comme un clou qui chasse l'autre. C'est presque mécanique. Mais pour mettre en marche le processus, il faut éviter de céder au premier mouvement qui pousse à ne pas pratiquer et alors suivre la pente naturelle, très humaine, de l'inquiétude, de l'agitation. Non, il faut se placer en quelque sorte dans le sens inverse : être à contre-courant de soi-même. Voilà un principe que l'on peut retenir de cet exemple de pratique. Le moi doit être provisoirement mis de côté pour laisser place à une autre perspective, un autre centre, au Soi, pourrait-on dire en utilisant le vocabulaire indien. A partir de là, il s'agit de laisser faire la pratique, sans lutter, sans en faire trop, sans attendre non plus de résultats immédiats, miraculeux. Simplement être à ce que l'on fait et remettre à plus tard tout le reste. Et après ? Eh bien, toutes ces choses à faire n'étaient pas si terribles que cela !... Philippe Filliot, le yoga, un art de soi, Editions Actes Sud, p. 20-21
A contre-courant de soi-même content media
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Isabelle Thévenet
22 août 2022
In Sources d'inspiration
N'essaie pas de sauver le monde entier ou faire quelque chose de grandiose. Aménage plutôt une clairière dans la forêt dense de ta vie et attend là patiemment, que la chanson qu’est ta vie résonne dans le creux de tes mains et que tu la reconnaisses et la salues. Alors seulement tu sauras Comment t’offrir à ce monde qui mérite tant d’être secouru. Martha Postlewait
Offrir au monde son secours content media
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Isabelle Thévenet
11 juil. 2022
In Sources d'inspiration
On regarde trop souvent les choses avec de « vieux yeux ». De fait, on n’entre vraiment dans l’existence qu’avec un regard neuf, émerveillé, un regard inscrit dans le présent et dans l’instant. Et si, à partir d’aujourd’hui, je regardais mon chat, le regard bleu de mon mari, la bruyère sur mon balcon comme si je les découvrais pour la première fois ? Et si je goûtais cette confiture de rhubarbe ou cette tasse de café, si j’écoutais cette sonate de Beethoven, si je faisais ce pas, ce sourire, comme si c’était la première fois ? Cela changerait à coup sûr toute la saveur de mon quotidien… La vie n’est pas une quantité mais une qualité de vie. Être un vivant, c’est revenir sur Terre, habiter le monde tel qu’il est et le trouver ouvert et bon. C’est revenir au premier matin du monde et se mettre en état de création. Nous pouvons quelque chose face à la tristesse et à la violence du monde. Cela commence par une attitude intérieure, une façon de penser. C’est cesser d’être distrait : adhérer, être attentif à ce qui est, ébloui par ce qui est. C’est cesser d’avoir le regard usé. Il faut laisser monter en nous cet enthousiasme qui est capable de transformer de fond en comble le quotidien. Anne Ducrocq - Extrait de « Prière et méditation » - Éditions François Bourin, page 124
Un regard émerveillé, inscrit dans le présent de l'instant content media
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Isabelle Thévenet
19 juil. 2021
In Sources d'inspiration
« Je vous invite donc à ne partir que pour mieux rentrer en vous-mêmes. Et même si vous ne partez pas, il est possible de retrouver votre ”terre intérieure”. Qui que vous soyez, quelle que soit votre peine ou votre solitude, il y a des instants heureux pour vous : des chemins, des ruisseaux, des quartiers de votre ville, la mer qui invite à la sérénité, la montagne qui dit : redresse-toi. (…) On nous a mis dans la tête que le but de la vie c’est de réussir en occupant des fonctions, en gagnant beaucoup d’argent, en acquérant du prestige. (...) Le but de la vie c’est de rajeunir spirituellement. Chaque homme naît vieux, emmailloté dans les mots et les préjugés qu’on lui inculque. Devenir jeune en vieillissant, c’est se libérer de la peur, moins céder aux pesanteurs sociales. Finalement le plus grand service que nous puissions rendre à la société ce n’est pas de réussir, d’acquérir de la considération, mais de devenir libres et joyeux. » Jean Sulivan, Parole du passant POUR APPROFONDIR CE THÈME, VOUS AIMEREZ AUSSI : - Le yoga, un lieu d'écoute et de rencontre, par Christiane Berthelet-Lorelle
Retrouver sa terre intérieure content media
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Isabelle Thévenet
21 avr. 2021
In Sources d'inspiration
« Le lien entre l’arbre et les oiseaux semble naturel. Mais l’alliance de l’arbre avec les hommes est-elle assez prise en compte par nous ? Sommes-nous conscients que nous ne pouvons trouver dans la nature compagnon plus fiable et plus durable ? Cet être debout comme nous, qui depuis les profondeurs du sol tend résolument vers le haut, nous rappelle que notre être tient tout autant de la terre que du ciel. » François Cheng, De l’âme, Editions Albin Michel, Paris 2016, p. 118
L'homme à l'image de l'arbre content media
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Isabelle Thévenet
07 déc. 2020
In Sources d'inspiration
L’Assise et la Marche (sont) une invitation à intégrer les contraires, non seulement dans l’immobilité et le mouvement, mais aussi tous les éléments qui constituent notre vie. (…) Il s’agit d’acquérir un certain regard qui ne mélange pas, qui n’oppose pas. Notre pratique conjointe de l’assise et de la marche devrait conduire vers ce point au-dedans, au-delà, par-delà les contraires qu’on appelle le « centre » ou l’« oeil du coeur », d’où naît ce regard, à la fois neuf et éternel. Une vie qui n’a pas de centre est une vie qui n’a pas de sens. La paix (…) c’est d’être entièrement là. Faites quelque chose sans être centré (distrait), faites la même chose en étant centré (attentif) - voyez la différence ! L’important, quelque soit notre pratique, est d’être centré. Une assise sans coeur est une verticale d’ennui. Une marche sans coeur est une horizontale sans fruit. Le centre n’est pas un point particulier du corps, mais une ouverture, un espace dans lequel nous accueillons tout ce qui est, avec lucidité, gratitude et compassion. (…) Assieds-toi, marche, respire, « amoureusement » sur la terre, sous le ciel, dans le Souffle. Jean-Yves Leloup, L'Assise et la Marche, Editions Albin Michel, 2017 p.11 VOUS AIMEREZ AUSSI DU MÊME AUTEUR : - Apprendre à vivre léger - Aller au delà de ce qui nous enferme POUR MÉDITER EN ASSISE EN ÉTANT GUIDÉ.E - Méditation guidée courte sur la respiration (gratuite, environ 8 minutes, pour tous) - Apprendre à s'asseoir et à respirer (méditation gratuite d'environ 1 heure, pour tous)
L'Assise et la Marche content media
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Isabelle Thévenet
20 nov. 2020
In Sources d'inspiration
«  Ne penser ni à hier, ni à demain. Ne pas penser. Se contenter d’être simplement là, le coeur ouvert, et accepter ce qui est, sans condition. Aimer inconditionnellement. Se souvenir que le silence, la paix et l’amour sont au fond de chacun, tout au fond, au-delà de nos personnalités agitées et stressées, dans la source vive de la joie, dans l’essence de l’être qu’on appelle le Soi. » Thierry Janssen, Ecouter le silence à l’intérieur, Editions L'Iconoclaste, Paris 2018, p. 127 POUR APPROFONDIR CE THÈME, VOUS AIMEREZ AUSSI : - "L'acceptation est le degré supérieur du lâcher-prise" par Christophe André - "Accepter ce qui est" par Christophe André - "L'art de ne rien faire" par Alexandre Jollien - "Lâcher prise" par Sogyal Rinpoché
Être simplement là, le coeur ouvert content media
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Isabelle Thévenet
29 juin 2020
In Sources d'inspiration
« La voie est une, les chemins sont multiples. Il y a les chemins de terre, de terres promises faites d’exils et de retours. Il y a les chemins de mers, de tempêtes, de naufrages et d’îles aux trésors incertains. Il y a les chemins du ciel, les ascensions célestes, les envols et les chutes icariennes de feu où le voyageur est consumé sur place, ou renaît de ses cendres, tel le Phénix laissant à la nuit sa provision d’éclairs. Autant de métaphores à penser et d’aventures à vivre pour aller au delà de ce qui nous enferme, nous clôture sans jamais pouvoir nous contenir, vers « l’échappée belle » du psychisme ou de l’âme qui, dans l’adhésion à ses limites, s’est ouverte à ce que la mort ne saurait définir. » Jean-Yves Leloup, L'Assise et la Marche, Editions Albin Michel, Paris 2017, p.98 VOUS AIMEREZ AUSSI DU MÊME AUTEUR : - Apprendre à vivre léger - L'Assise et la Marche
Aller au delà de ce qui nous enferme content media
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Isabelle Thévenet
29 juin 2020
In Sources d'inspiration
« Une des évidences que nous apprend le chemin : quand on a une longue marche à faire, il vaut mieux ne pas avoir trop de bagages. Quand je pars en voyage, je ne peux pas emporter ma bibliothèque ! J’ai beaucoup de mal à ne choisir qu’un livre. La marche nous apprend à vivre léger. C’est vrai matériellement, c’est vrai aussi psychologiquement. Celui qui marche, qui va de l’avant, doit laisser un certain nombre de concepts, d’images, de croyances, de représentations, et avancer du connu vers l’inconnu… Ce n’est pas toujours facile. (…) Quitter le connu, ce qui nous attache, ce à quoi nous sommes attachés, pour découvrir cet inconnu que nous sommes, c’est quelquefois passer par un désert, par la nudité, par le dépouillement. » Jean-Yves Leloup, L'Assise et la Marche, Editions Albin Michel, Paris 2017, p75-76 VOUS AIMEREZ AUSSI DU MÊME AUTEUR : - L'Assise et la Marche - Aller au delà de ce qui nous enferme
Apprendre à vivre léger content media
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Isabelle Thévenet
20 avr. 2020
In Sources d'inspiration
Face aux irritants de la vie, nous avons trois choix : • Résister et nous fâcher ; • Nous décourager et nous sentir victime ; • ou faire comme l’huître et en tirer le meilleur parti possible. Chaque fois qu’un grain de sable s’immisce dans la coquille de l’huître, comme elle sait qu’elle ne pourra plus s’en débarrasser, elle choisit de l’envelopper de nacre et de le polir, encore et encore, jusqu’à ce qu’il devienne une perle magnifique. Une huître qui n’a jamais été irritée par un grain de sable ne produit pas de perle, car la perle, c’est sa blessure cicatrisée. De même en est-il pour nous. Nous ne pouvons pas éliminer nos blessures mais nous pouvons choisir nous aussi d’utiliser nos ressources intérieures pour en faire les plus belles perles possibles afin que nos blessures ne soient jamais vaines. Nos blessures font partie de notre richesse et de notre unicité. Et à l’image de l’huître qui doit s’ouvrir pour livrer toute la beauté de sa perle, nous aussi nous devons nous ouvrir aux autres pour partager notre trésor intérieur. Alors, la prochaine fois que vous vivrez une situation difficile, qu’il y aura un grain de sable dans l’engrenage de votre vie, plutôt que de réagir négativement, rappelez-vous que vous êtes en train de façonner une nouvelle perle !
Choisir sa réaction content media
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Isabelle Thévenet
08 avr. 2020
In Sources d'inspiration
« Chaque instant de cette vie doit être un but en soi. Réalisation de soi. Atteindre des sommets à quelques moments isolés. Et puis continuer. Se dire avec confiance que le chemin mène quelque part, et ne pas vouloir à toute force apercevoir un but. » Etty Hillesum, Une vie bouleversée
Le chemin mène quelque part content media
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Isabelle Thévenet
08 avr. 2020
In Sources d'inspiration
"C'est de la profondeur de ses racines, dans l’obscur, que l’arbre tient son assurance lorsqu’il s’agit de monter haut et de porter fruit dans la lumière. " JY Leloup - L’absurde et la grâce p. 289-Ed. Albin Michel
Porter fruit dans la lumière content media
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Isabelle Thévenet
08 avr. 2020
In Sources d'inspiration
« Prendre conscience de sa respiration c'est reprendre contact avec soi-même. Je suis là, la vie est là, je prends conscience de ce petit miracle à partir duquel tout le reste passe au second plan... Prendre conscience de la respiration nous ramène au moment présent, lequel est notre vrai rendez-vous avec la vie. Un rendez-vous à ne pas manquer. Pour cela il faut arrêter de courir, de penser au passé ou au futur, calmer l'emballement de la machine. La respiration permet de générer l'énergie de la solidité et de la liberté.... Les formes de méditation peuvent être différentes, mais la respiration est véritablement la voie royale de cette attitude qui vise à l'épanouissement non pas de notre petit ego, mais d'une dimension plus vaste de soi. » Catherine Ternaux Extrait de « Respirer la vie » - Éditions La Table Ronde « Les petits livres de sagesse », 2003 POUR MÉDITER SUR LA RESPIRATION : - Méditation courte guidée (environ 8 minutes, gratuite)
La respiration, un rendez-vous à ne pas manquer content media
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Isabelle Thévenet
14 févr. 2020
In Sources d'inspiration
« Un des défis fondamentaux de la pleine conscience est de demeurer dans la claire conscience de l'entendre, du voir, du sentir, du goûter, du toucher, de n’entendre que ce qui est ici, instant après instant, les sons qui naissent et passent, les silences à l'intérieur et en dessous des sons, sans chercher à interpréter l'expérience momentanée comme agréable, désagréable ou neutre, sans chercher à identifier, ni à juger, au delà de toute pensée, en se contentant d'être assis, d'entendre, de respirer, de connaître... » Jon Kabat-Zinn - L’éveil des sens ENVIE DE PRATIQUER UNE MÉDITATION GUIDÉE SUR LES SENS ? - c'est par ici et c'est gratuit ;)
Demeurer dans la claire conscience content media
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Isabelle Thévenet
14 févr. 2020
In Sources d'inspiration
Se recueillir, c'est se regarder de l'intérieur, faire la moisson de ce qui a germé, fructifié en nous. C'est un instant d'accalmie à la croisée des possibles, pour prendre son souffle et aborder avec moins d'appréhension le chemin qui s'ouvre. C'est aussi une communion intime avec les êtres que l'on a aimés, perdus, un court voyage dans un passé encore présent à nos coeurs, un appel silencieux aux âmes chères et aux souvenirs précieux. C'est la concentration avant la performance, le calme avant la tempête, l'espace où tout se met en place dans la tête et le corps afin de tenter l'exploit, se dépasser, être le meilleur à l'arrivée. On se recueille comme un enfant trouve une main à prendre, on se rassemble avant d'agir, pour mieux repartir, on se mobilise corps et âme dans un silence bienfaisant où l'on invoque ses repères, comme pour baliser la piste d'un envol imminent. Face au ciel ou au vide, au bord du ravin ou au pied de la montagne, avant l'insurmontable, pour vaincre sa peur, trouver le courage ou puiser la force, rassembler les morceaux épars d'un puzzle mystérieux, pour s'offrir en bouquet comme une prière. On se recueille n'importe où, dans le bruit, le silence, la quiétude ou la frayeur. A l'inverse d'une fuite, c'est une marque de courage. C'est l'adulte en nous qui donne à l'enfant que nous n'avons cessé d'être l'instant de réconfort qui lui permet de retrouver la paix en lui. C'est l'esprit qui aspire à l'élévation. Dans la part d'immatériel qui nous relie à l'univers, c'est l'esquisse de la spiritualité qui nous transforme et nous grandit. C'est un dialogue sans paroles, le murmure d'une eau qui n'a nul besoin de grammaire pour nous parler de beauté, de vérité. Le recueillement, c'est le silence des bibliothèques, le geste du chef d'orchestre qui suspend le temps avant la première mesure d'une symphonie (...), l'espérance qui reprend vie sur l'attente d'un mot. C'est l'aiguillage qui redonne du sens à l'incertitude, le moment de grâce qui peut tout changer, le creuset des idées nouvelles, l'oeil du cyclone. C'est la tête qui reprend la main, une façon de s'asseoir pour mieux se relever, de s'agenouiller pour vivre debout, de réfléchir seul à seul, de n'avoir de compte à rendre qu'à soi-même. C'est un instant d'intimité avec celui qui nous a semés, et qui semble nous avoir plantés là pour mieux nous cueillir, nous recueillir parfois et nous accompagner jusqu'à maturité. Yves Duteil D'AUTRES TEXTES INSPIRANTS QUE VOUS AIMEREZ AUSSI : - Le temps du silence et de l'apaisement - S'asseoir dans le silence MEDITATION GUIDÉE POUR SE RECUEILLIR - Ecouter la méditation : Trouver son assise intérieure
Se recueillir, c'est ... par Yves Duteil content media
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Isabelle Thévenet
17 janv. 2020
In Sources d'inspiration
Accepter ce qui est rend plus calme et plus intelligent. Et donc plus capable de changer ce qui doit l'être. Voilà pour la déclaration d'intention. Ensuite, il y a évidemment les travaux pratiques, sans lesquels tout cela n'est que vent et vaines paroles. Tous nos petits agacements quotidiens sont de merveilleuses occasions de travailler l'acceptation. Tu es dérangé.e, contrarié.e, abattu.e ? D'abord, respire et prends conscience de tout ce qui est là : la situation et son impact sur toi. Constate ensuite que c'est déjà là. Impossible d'effacer ? Alors accepte. Enfin, vois ce qu'il y a lieu de faire ou de penser. C'est simple à comprendre et pourtant cela fait plus de deux mille ans qu'on nous le répète. Sans doute parce qu'il ne suffit pas de le comprendre mais qu'il faut s'y entraîner chaque jour. Ce qui est moins prestigieux et moins savoureux que les grands discours et vastes maximes, mais plus efficace. Christophe André, Méditer jour après jour, Editions de l'Iconoclaste, p. 176-177 POUR APPROFONDIR CE THÈME, VOUS AIMEREZ AUSSI : - "L'acceptation est le degré supérieur du lâcher-prise" par Christophe André - "L'art de ne rien faire" par Alexandre Jollien - "Lâcher prise" par Sogyal Rinpoché - "Être simplement là, le coeur ouvert" par Thierry Janssen
Accepter ce qui est content media
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Isabelle Thévenet
04 déc. 2019
In Sources d'inspiration
« Pour qu'une énergie nouvelle apparaisse, il faut que notre ancienne façon de penser s'efface, comme une vague s'évanouit dans l'océan pour faire place à la vague suivante. On avait l'habitude de tout comprendre : on ne comprend plus. On aimait contrôler les choses : on ne contrôle plus vraiment. Dans cette incertitude pesante, la tendance naturelle est de brider ses projets, de restreindre ses ambitions : "Ne visons pas trop haut, minimisons les risques" Autre réaction : "Ce n'est pas le moment d'être original; appliquons plutôt les bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves." Malheureusement, en raisonnant de la sorte, on perd toute chance d'avancer. C'est en lâchant l'ancien que l'on innove. Dans l'océan, il faut bien qu'une vague disparaisse pour qu'une autre surgisse. D'ailleurs, les deux vagues successives ne sont pas totalement distinctes ; elles font partie du même mouvement d'évolution. C'est chaque fois l'océan tout entier qui émerge sous la forme d'une vague. De même, nous devons lâcher nos repères d'hier pour qu'un renouvellement s'opère dans nos vies, nos entreprises et dans notre société. On perd un gros client, nos anticipations s'avèrent erronées, un fidèle bras droit nous quitte, un conjoint ou un enfant emprunte soudain un chemin différent du nôtre.....personne n'est à l'abri des surprises qui nous ébranlent dans nos fondations. Et pourtant, il va falloir s'adapter : l'avenir ne nous trahira pas. Derrière l'effondrement de l'ancien en soi (sa sécurité personnelle ou professionnelle, habitudes, la route que l'on s'était tracée....) se trouve une force jeune, prête à prendre le relais et à apporter des solutions nouvelles. Il faut oser accepter que quelque chose en soi se désintègre, que certains pans de notre vie s'écroulent pour que le soleil réapparaisse. À l'inverse, en restant accroché à sa manière traditionnelle de voir les choses, la même vague, on ne se rend pas compte qu'on n'a plus qu'un seul futur : mourir en fin de cycle avec son point d'appui. Raisonnement primaire ? Pas sûr. Comment se sont passées les transitions importantes de notre vie ? N'était-ce pas en acceptant des périodes de doute, de perte de repères ou de retournements de situations que les solutions ont pu se manifester ? En lâchant prise, on a, bien sûr, le sentiment de glisser vers le fond mais une nouvelle force nous porte jusqu'à la vague suivante. Et l'océan est bien fait : il n'y a jamais de dernière vague. » Extrait de « Progresser de vague en vague » de Meryem Le Saget VOUS AIMEREZ AUSSI : - L'art de se laisser flotter, par Alexandre Jollien - Lâcher prise, par Sogyal Rinpoché - L'acceptation, par Christophe André
Progresser de vague en vague content media
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Isabelle Thévenet

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